Faire des phrases qu’elles sont longues !

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Bonjour, bonsoir, bonne nuit, bon appétit et tutti quanti à toutes et à tous.

Étant donné que j’ai tendance à m’emporter dans mes phrases et donc à les allonger de manière particulièrement remarquables, voir même excessive (mon record est à plus de 25 lignes pour une seule et même phrase dans un rapport de stage, que bien entendu j’ai fini par éclater), je me suis dit, dans un éclair de lucidité (et non pas de génie), que je devais m’en justifier, ou au moins m’en expliquer avant qu’un illustre lecteur ne me cloue au piloris de la littérature pour cette faute certainement inexcusable. Ceci étant valable bien évidemment à condition qu’un illustre lecteur vienne perdre un jour son inestimable temps à venir lire ces articles (peut-on seulement appeler ceci un article ?)

Tout ceci pour dire : Pourquoi faire si long ???? (c’est vrai quoi !)

Étudions donc tout ceci de manière quelque peu sérieuse … à la manière dont on nous a rabâché les oreilles pendant nos longues heures de français et philosophie au collège et au lycée. Je cite donc « Thèse-antithèse-synthèse », sans oublier bien entendu de questionner la question.

Première partie : la question qu’est-ce qu’elle veut bien vouloir dire ?

Je cite donc : Pourquoi faire si long ????
Il faudrait être passablement défectueux de la cafetière (pardonnez moi l’expression) pour ne pas en comprendre le sens intrinsèque de cette question à la grammaire simpliste (ou alors ne maîtrisant pas la langue de Coluche – ou de Molière, c’est comme vous voulez). L’auteur de cette question (dans la situation qui nous concerne, je suis aussi bien le questionné que l’investigateur, mais le problème n’est pas là : c’est une auto-interrogation avec un objectif d’amélioration continue (PDCA inside – ISO jesaispascombien) avec en plus une option « auto-justification égoïste »)… Je disais donc : l’auteur de la question s’insurge de manière très claire et avec insistance sur la longueur des phrases, et donc de ce fait de la lourdeur du propos généré. Cette insurrection pouvant être décrite et illustrée par l’interjection ci-après :

« Fait chier elle est trop longue cette put*** de phrase, j’ai rien compris, ça fait 3 fois que je la relis !!! Et MERD* !! »

L’interjection cité ci-avant décrivant de manière très précise et facilement compréhensible par le commun des mortels ou non (les immortels ne se sont pas encore prononcés sur la question, mais nous pouvons facilement leur imputer une réponse par l’affirmative), je me permet donc de clore cette première partie en insistant sur l’accès de colère et d’incompréhension qui habite l’auteur du sujet qui nous préoccupe. Nous pourrions d’ailleurs nous demander si cet accès ne pourrait pas être (à tout hasard) la source même du problème qui nous occupe.

Deuxième partie : Pourquoi ?

Le problème n’est pas de répondre à cette question au combien simpliste et fondamentaliste, mais bien de la poser et donc à partir de là de se remettre en question. Le meilleur moyen d’étudier cet épineux problème qui a certainement occupé de part le monde de nombreux philosophe nombrilistes désœuvrés plus ou moins suicidaires, est de se mettre face à un miroir, de se regarder dans les yeux, et de se demander pourquoi de manière insistante.

Nota 1 : Pour les plus entêtés d’entre nous qui tenteraient l’expérience, pensez à prévoir quelques sandwichs sous la main : le miroir a en général le dernier regard

Nota 2 : Si le miroir vous répond, pensez à aller consulter

Pour ceux qui n’auraient pas le courage, le temps ou l’envie de tenter de répondre à cette sulfureuse question, je me permet d’en dévoiler sur l’heure la réponse que des générations de penseurs philosophes centenaires ont passés à chercher au fond de leur nombril sans jamais penser à elle.

Pourquoi ? Et pourquoi pas ?

Une fois ce point analysé et mis de coté, revenons s’il vous plaît (même si ça vous plaît pas, d’ailleurs : c’est moi qui écrit), à nos moutons, c’est à dire aux phrases qui n’en finissent pas de commencer et qui ont fâcheusement tendance à finir sans avoir fini correctement de commencer, ni même de finir.

Même si la première partie de cette partie (ce qui en fait de ce fait une sous partie) paraissaient complètement anachronique et sortie tout droit de l’imagination maladive et délurée de l’auteur, elle me permet tout de même d’entamer (enfin) la thèse de ma petite dissertation : Pourquoi ne pas faire de phrases à rallonge ? (c’est vrai ça)

Il est un gros avantage qui ressort de cette utilisation, qui peut paraître maladive et déplacée, de phrases très longues, à savoir le sentiment égoïste, jubilatoire et quasiment sadique que ressent l’auteur lors de l’écriture de son récit, de perdre son lecteur dans les méandres et circonvolutions de son imagination souvent débridée. Ceci se ressent à la lecture par un sentiment d’impuissance et d’incompréhension facilement compréhensible, lui, qui pousse le lecteur dans les derniers retranchements de ses propres circonvolutions imaginatives, qui peinent parfois, si ce n’est tout le temps, à suivre le chemin tortueux tracés d’une main assurée sur une pages blanche et poussiéreuse du recueil tenu entre des doigts sales et poisseux, ou encore affichés sur un écran vieillissant, jauni, gras voir tremblotant, comme touché par un alzheimer précoce.

Il faut tout de même remarquer que souvent cette situation intenable, insoutenable et 2323impromptue engendre un besoin pour le lecteur de cesser son activité pour en pratiquer une plus à la portée de son cerveau limité ou fatigué par l’effort inhabituel fourni.

Ayant ré-établi, ou même établi ces quelques points cités précédemment, je me permet donc de clore égoïstement cette rubrique, même sans avoir présenté une antithèse au sujet concerné, ni même de conclusion, en supposant bien entendu que ces quelques lignes n’en constituent pas une.

Simplement pour résumer ces quelques (dizaines) de lignes, voilà globalement ce qu’il faut retenir, ou pas :

Ces phrases longues m’amusent, car elles me permettent de mettre sur le papier un peu de créativité et de folie qui manque tant à notre monde, quitte à perdre quelques uns de mes plus fidèles lecteurs (on peut toujours rêver (surtout que c’est le deuxième article :p))

Enjoy 😉

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