La chasse est ouverte !

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Lorsque le froid arrive et que les zombies rentrent dans leur tanière hivernale pour se protéger des températures négatives (leur cerveau à tendance à geler assez facilement, surtout quand ils ont la boite crânienne ouverte à tous les vents), un autre animal sort enfin de sa tanière, permettant ainsi d’occuper nos longues soirées d’hivers et de se regrouper entre amis pour de grandes battues à la recherche d’un trophée de chasse à accrocher au dessus de la cheminée.

 

Le trophée de chasse Ultime !

Cet animal, mythique s’il en est, ne sort qu’une fois les premiers prémisses de l’hivers apparus, et disparaît comme par enchantement aussitôt passée une date définie par d’anciennes légendes dans des temps tout aussi obscures. Il porte de nombreux nom et apparaît dans de nombreuses cultures sous différents aspects plus ou moins proches.

Bien que considéré comme sacré par certains groupuscules religieux, il reste un animal très recherché et prisé par les amateurs. On prétend même que des lâchés seraient organisés par des riches mécènes lors de grandes orgies pour amuser leurs invités. Bien que connu par tout un chacun, l’origine de cet animal curieux reste très mystérieuse et personne ne sait vraiment à quelle espèce le rattacher ni même de quoi il se nourrit vraiment. Les seuls éléments connus sont qu’il ne se montre qu’en hivers, qu’il est ridicule et qu’il est très sociable avec les enfants.

Il faut remarquer qu’il est souvent accompagné par de petits êtres mi braillards mi hideux, facilement reconnaissables à leur couleur verte dominante. Beaucoup de spécialistes s’accordent d’ailleurs sur l’idée que cette alliance est très proche de celle des requins et des poissons pilotes (les dents en moins), se nourrissant des parasites qui s’incrustent un peu trop.

Aussi curieux que cela puisse paraître, seul le mâle est vraiment connu, sa femelle est beaucoup plus discrète et seuls quelques rares chanceux ont eu la chance de pouvoir la prendre en photo, ensemençant le net de poses aussi gracieuses qu’appréciées. La femelle est ainsi facilement reconnaissable à sa taille plus fine et à son pelage beaucoup plus clairsemé laissant apparaître une peau claire et ferme. Si le mâle paraît plutôt équipé pour résister aux grands froids de la période hivernale, la femelle apparaît quand à elle plutôt comme habituée aux températures chaudes des plages tropiquiennes, ce qui est il me semble une exception dans le règne animal.

Mais assez tourné autour du pot, je parle bien entendu du Père Noël, animal curieux et mythique s’il en est, au comportement ma fois quelque peu bizarre.

 

Saurez vous faire la différence entre un Père Noël et une Mère Noël ? ... Vous avez 15 secondes

Saurez vous faire la différence entre un Père Noël et une Mère Noël ? … Vous avez 15 secondes

Le Père Noël est un animal solitaire sortant surtout à la tombée de la nuit à proximité des zones commerciales. On le retrouve même très souvent en plein coeur des villes dans les rues commerçantes les plus animées, voir même se promenant en plein centre commercial, agitant une clochette ou trônant en plein milieu des allées entouré de ses quelques gnomes ridicules et hideux.

L’animal dans son milieu favoris : le centre commercial

Le Père Noël dans son milieu favoris : le centre commercial

Maintenant que nous en savons un peu plus sur le Père Noël, intéressons nous de plus près aux différentes techniques de capture.

Au posé

Telle la pêche à la carpe ou au silure, il est possible de chasser le Père Noël à l’aide de pièges, hameçons et divers moyens pour l’immobiliser afin de ne pas se fatiguer à lui courir après. Lorsque son traineau est à portée, ces techniques permettront surtout d’empêcher une fuite prématurée du futur trophée empaillé. En fonction de la technique choisie, il suffira ensuite d’achever le gros truc rouge d’un bout coup de couteau de chasse dans les naseaux. A noter que du fait de la couleur pourpre de son manteau, les taches de sang ne se voient que très peu, ne dénaturant pas le trophée. Dans le cas de spécimen à forte fourrure blanche, on lavera à grande eau au plus vite afin de limiter les taches brunâtres qui pourraient apparaître.

Selon un ami féru de pêche, un hameçon simple de 9/0 réservé à la pêche au gros en mer et monté sur crinelle acier reste une must pour empêcher un décroché ou une casse intempestive.

Le piège à ours placé dans les cendres encore chaudes est encore aujourd’hui la manière la plus simple d’attraper son premier Père Noël

Le piège à ours placé dans les cendres encore chaudes est encore aujourd’hui la manière la plus simple d’attraper son premier Père Noël

A moins de placer les pièges dans une zone de passage régulier, l’appât va ici jouer un rôle prédominant. Bien que peu regardant sur ce qu’il mange (sa grosse bedaine en est une preuve), choisir le bon appât qui attirera le Père Noël méfiant et pas forcément affamé relève de vieille recettes jalousement gardées. En fait, deux écoles s’affrontent. La première prône le mélange classique dit « cookies-verre de lait », tandis que la deuxième mise plutôt sur des mets plus originaux tels qu’une bière fraiche ou un paquet de gâteaux apéro. Ce dernier est d’ailleurs le seul appât qui marche vraiment avec la femelle, avec la salade, même si personne ne l’explique vraiment. Toute la difficulté consiste à bien masquer le piège sans élever la méfiance du Père Noël. Certains vont même jusqu’à recréer de fausses cheminées afin de rassurer la proie et l’amener à se détendre.

L’arme à feu

Plus habituelle et maîtrisée par de nombreux chasseurs (bon chasseurs ou mauvais chasseurs), l’utilisation d’armes à feu est une manière très efficace d’assurer le résultat. Le choix de l’arme dépendra aussi bien du chasseur que du milieu choisit. Si le fusil à canon scié est adapté à la chasse sur les toits, on préférera des armes plus précises et générant moins de dégâts collatéraux dans les centres commerciaux, comme des armes de poing voir même des fusils longues portées pour les spécimens les plus craintifs.

Fusil de chasse à cannons sciés

Simple, sobre, efficace, la classe en plus … un peu salissant par contre

La encore, chacun choisira en fonction de ses préférences, pouvant même sans problème basculer d’une technique à l’autre. Dans le cas où de nombreux gnômes de Noël se baladent autour de la cible, jeter une grenade au jugé après avoir fait mouche peut éviter d’avoir à subir une charge de ces derniers, désireux de venger la mort de leur protecteur. Même si ceux ci ne sont pas dangereux isolés, en groupe, ils peuvent représenter une réelle menace. En plus, fourrés au marron, ils accompagneront parfaitement le rôtis de Noël de belle maman.

Le corps à corps

Nous parlons bien sur de chasse du Père Noël au corps à corps, et pas de corps à corps avec la Mère Noël, la zoophilie étant interdite, je le rappelle (bande de petits pervers).

Couteau de chasse au père Noel

Simple, sobre, efficace, le coté forestier en plus … TRES salissant par contre

Tous les habitués viennent un jour à cette technique, ou essaient de se convaincre de tenter un jour l’expérience. La chasse du Père Noël au couteau est un peu Les éléphants pour les motards, c’est un mythe, tout le monde connaît, mais peu l’ont réellement fait. Cela demande maîtrise, courage et un brin d’inconscience. Il faut dire qu’attaquer un animal de plus de 100kg dans son milieu naturel avec un simple couteau nécessite un peu de folie tant le risque est grand. Beaucoup ont finis amputés après une attaque mal négociée, victimes d’un coup rageur ou d’un paquet cadeau enfoncé dans une partie sensible.

Chaque activité ayant ses modes, il est très tendance d’utiliser un couteau de chasse avec le manche taillé dans un bois de renne tirant un traineau de Père Noël. L’ultime gloire étant obtenue quand le Père Noël aperçoit le manche en question, en comprend l’origine, et finit impuissant au pieds du chasseur.

Conclusion

Maintenant que vous connaissez les rudiments de la chasse au Père Noël, il ne vous reste plus qu’à vous équiper et partir en quête de cet animal fabuleux. En plus du plaisir que l’on peu éprouver à pratiquer ce sport, la possibilité de pouvoir choisir dans la foulée quelques cadeaux dans sa hotte reste tout de même un gros avantage économique. Et que dire de la chance, voir l’honneur de croiser au détour d’un chemin une Mère Noël en plein babillage innocent et dénudé.

En plus qu’un sport, nous parlons là d’une véritable passion, avec sa communauté, ses règles, ses rites. Beaucoup des chasseurs de Père Noël parlent de véritable famille, chaleureuse et conviviale. C’est un peu un monde à part dans ce monde de brutes.

Mesdames, Messieurs, Joyeux Noël, et bonne CHASSE !

Enjoy

 

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