Bonjour, bonsoir, bonne nuit, bonne nuit et tutti quanti.
Avec un peu de retard, et à la demande de tous (sisi ne mentez pas, je vous entends me chanter des louanges en faisant des offrandes tous les soirs sur vos petits hôtels secrets dressés à ma gloire), je vais donc m’attaquer au sujet de philo de cette année, catégorie S.
Comme l’année dernière, même pas peur ! Et en plus cette année, c’est combat à mort et à clavier nu, une main dans le dos et une bière dans l’autre (ça va être pratique pour écrire).
Cette année, les examens du Baccalauréat nous propose (impose plutôt) donc :
Avons-nous le devoir de chercher la vérité ?
Premier round (« Ding »)
Bon alors déjà avant de commencer, je crois qu’il est intéressant de reformuler le problème, parce que bon, comme ça il fait méchant, compliqué, profond, intelligent … un vrai sujet de philo de bac ! Mais en fait, c’est un faux dur ce sujet, parce qu’on peut très bien le traduire par :
« Est-ce que si il y a 2 ou 3 mensonges qui trainent à droite à gauche, c’est grave ? »
ou encore :
« Est-ce que si je te raconte de la merde, tu t’en fout ? »
Et là, tout de suite ça fait moins peur. En pratique, dans le monde réel, une question comme ça pourrait même se solder par une droite dans le museau histoire qu’il comprenne que, NON, cette phrase n’est pas très polie et ne suit pas la grammaire française si chère à nos académiciens chéris et vénérés.
De plus, il faut se poser la question de comment on identifie ce qui est la vérité et ce qui ne l’est pas. Il y a bien la possibilité de brancher une batterie de camion sur des parties sensible, mais là encore il y a un risque que la vérité, rien que la vérité, toute la vérité soit quelque peut déformée.