Bonjour, bonsoir, joyeux noël, bonne année et tout plein de trucs.
Une fois encore, le Père Noël a frappé, interrompant de son fameux « HowHOwHOOOWWW » tonitruant la discussion et les jeux innocents des enfants qui jouaient enfin tranquillement, apportant de son grand sac de quoi foutre la paix aux parents pendant au moins quelques dizaines de minutes.
Celui-ci une fois encore s’était approché des plus jeunes, en prenant une grosse voix et un air bienveillant (noté la logique : grosse voix + regard bienveillant … pas facile à conjuguer) … approche qui une fois de plus s’est soldée par une expression de terreur sur le visage de ceux et celles qui ne l’avaient encore jamais vu. Il faut dire qu’à 2 ans, voir débarquer un grand type – mal – habillé en rouge avec une grosse barbe mal collée, un bonnet ridicule et un grand sac, c’est à coup sûr une bonne crise de larmes. Il faut dire que ramené à notre échelle, c’est un peu voir débarquer un troll des montages de 5 mètres de haut dans le salon.
Très bon exemple ci-dessous d’une enfant particulièrement heureuse de voir débarquer le père noël :
De plus, le Père Noël ressemble en théorie à ça :
Santa Claus
Alors qu’en pratique le gros truc rouge qui débarque dans le salon c’est plutôt ça :
(merci de ne pas faire de commentaire sur la mère noël qui est juste derrière, et non ce n’est pas moi)
Sans compter bien sur que si jamais la distribution des cadeaux que les gamins auront attendus impatiemment se fait après l’apéro, il y a de grandes chances que le père noël ait une haleine de chacal (à base de champagne-petits fours-huitres-blanc-olives).
Et tout ça pour quoi ? Pour que les parents rigolent un bon coup en se foutant de la gueule de leur rejeton : « Rhoooo il est trop mimi il a la trouille du père noweeellll, et en plus quand il chiale on dirait belle-maman ! ».
On remarquera cependant que la peur générée ne dure pas longtemps après l’apparition des premiers cadeaux. On pourrait d’ailleurs en tirer une belle théorie sur la psychologie humaine : si il y a un intérêt matériel à jouer les faux culs et à sourire béatement, ça se fait bien. Dans un monde plus adulte, ça porte un nom très précis : faire de la LÈCHE !
Le plus drôle dans l’histoire, c’est que une fois le gamin bien habitué à la venue annuelle du vieux truc rouge, il faut lui rentrer dans la tête que le Père Noël n’existe pas. Un brin sadique, n’est-ce pas ?
En passant, je conseille la lecture de cette réflexion sur le Père Noël (intelligente, celle là) trouvée au hasard de mes tribulations sur le net :
LE PERE NOEL EST-IL UNE ORDURE ?
Enfin voilà.
Je tiens à préciser que le contenu de ce texte n’est absolument pas basé sur mon expérience personnelle ni sur le noël tout juste écoulé (mais alors pas du tout du tout)
Passez tout de même de bonnes fêtes, et pas (trop) d’abus sur les boissons alcoolisées et les petits fours.
Enjoy !
